Notre système de santé, comme bien d’autres systèmes sociaux ou politiques, est fondé sur la solidarité.
Qui dit solidarité dit abus, excès, parasitage, à plus ou moins long terme.
Quels seraient les revenus de nos médecins sans la Sécurité Sociale ?
Quels seraient les chiffres d’affaires des groupes pharmaceutiques sans la Sécu ?
Ce sont ces gens-là qui en profitent le plus.
Il ne faut pas se faire d’illusions.
La solidarité, c’est bien, mais le racket est une autre histoire.
Les citoyens, les électeurs, n’ont aucun pouvoir sur le fonctionnement de ces systèmes qui ont été phagocytés par des groupes humains dépourvus de scrupules, comme le syndicat CDFT qui a succédé à FO pour la gestion de la Sécurité Sociale.
Dès qu’il y a beaucoup d’argent en jeu, il y a d’innombrables requins et vautours qui viennent tourner autour et finissent par fondre sur leur proie.
L’argent, le pouvoir, la gloire, la notoriété, sont les vieux moteurs de ceux qui ne savent pas faire grand-chose et ne veulent surtout pas se fatiguer.
Regardez le communisme. C’était au départ une idée généreuse de partage, d’entraide et de solidarité. On a vu ce que c’était devenu, très vite d’ailleurs, à savoir une affaire de parti, de caste, de privilèges. Ceux qui ont le pouvoir et l’accès aux richesses et ceux qui n’ont rien.
La Sécu, c’est pareil. Toutes nos belles cotisations servent à engraisser des gens qui ont réussi à mettre la main sur le gâteau.
Il ne faut plus parler de ces détails de fonctionnement qui nous pourrissent la vie chaque jour un peu plus, mais voir plus loin.
A terme, le système n’est plus viable. Faudra-t-il arriver à ne travailler que pour cotiser, sans avoir la moindre ressource pour manger et survivre ? On est bien partis pour. Avec tous ces gens qui ont un boulot, parfois deux emplois, et doivent dormir dans la rue, dans leur voiture, dans leur caravane, sous la tente… Aucun programme de secours, aucun plan de restructuration, aucune honnêteté de la part de la classe politique pour nous dire : « C’est fini, on arrête tout, on fiche tout en l’air et on repart sur de nouvelles bases. »
Quels seraient les risques de tout foutre en l’air ?
Du chômage ? Non, beaucoup d’embauche.
De la pauvreté ? Non, pas plus que maintenant.
Plus de maladie et de souffrance ? Peut-être, au début. Ensuite, on retrouverait un autre mode opératoire, de nouvelles possibilités, et surtout une véritable concurrence des mutuelles, sous contrôle de l’état et des organisations de consommateurs. On ne peut plus faire confiance aux syndicats, et c’est un ancien syndicaliste qui vous le dit…
Comment font-ils, ailleurs ?
Bien amicalement.
Laurent.