DEMOGRAPHIE et CONSCIENCE COLLECTIVE
Les média évitent d'aborder ouvertement le sujet de la démographie. C'est pourtant une cause première de la crise économique, une cause directe du début de catastrophe écologique, de l'épuisement des ressources, du trop-plein de déchets etc.
Or le problème d'expansion démographique se résoudra, soit proprement, soit salement. En attendant, on va dans le mur avec extrême myopie.
Nous avons conscience que le problème se résoudra plutôt salement à cause d'intérêts particuliers, de politiques à court terme, d'égoïsme, de vision étroite, d'appétit de pouvoir, de loi du plus fort. Comme ce problème est masqué au niveau mediatique, il reste hors du champ de conscience de l'opinion publique.
Si l'opinion publique n'exerce pas de pression, les gouvernements ne vont pas s'en occuper en transparence. Ils y travailleront en continuité pour freiner autant que possible l'immigration, mais sans communication, et selon le strict périmètre national, lui-même un peu bousculé par le périmètre européen.
Si on caricature, l'opinion publique sera étalée entre les extrêmes, depuis les nationalistes qui veulent virer les étrangers qui piquent nos ressources, jusqu'aux humanistes qui estiment que chacun a le droit d'exister sur terre.
Or il est important d'examiner la démographie mondiale aux niveaux qualitatif et quantitatif, de décrire les risques, de chercher les solutions les moins sales et les étapes pour y parvenir, tout cela avec des débats ouverts.
Une première étape majeure consisterait à porter à la connaissance du public la conscience du problème démographique, afin que les gouvernements soient contraints de traiter les solutions en transparence. Les enjeux sont de taille, souvenons-nous que certains hommes d'état ont une culture de la guerre, même dans des états dits civilisés.
En attendant, ça ne va pas s'arranger. Alors, dans vos milieux associatifs, professionnels, vos sites, vos forums, faites passer le message si vous l'agréez. Faites aussi suivre par courriel, c'est la mode.
N'attendons pas trop...